le mental
Il est responsable de l’apparition de signes physiques dans notre corps, et que chacune des tensions ressenties est une preuve qu’il est présent et actif en nous. Le mentale nous coup du moment présent, il nous empêche de reconnaître, de ressentir et d’exprimer nos émotions, il nous coupe enfin de notre savoir inné et de notre noyau fondamental. Il nous fait également émettre des jugements et des critiques, il est responsable de nos complexes de supériorité et d’infériorité, il nous enferme dans des normes qui ne sont pas les nôtres, il nous fait adopter des attitudes stéréotypées. En résumé, fruit de notre éducation, il est le contenant de toutes les croyances que nous avons acquises. Il est, par définition, celui qui nous empêche d’être nous-mêmes, avec les qualités dont nous avons hérité, d’être dans l’ouverture de nous-mêmes. Il nous fait fuir dans le faire, comme la société l’enseigne, nous condamne au formatage le plus humiliant et à la perte de notre identité. Il est l’AntiAmour par excellence, qui nous maintient dans la fermeture par rapport à nous-mêmes et, par conséquent, par rapport aux autres.
Éteindre son mental
Il ne s’agit nullement de méditation ni ne de relaxation, mais simplement de revenir au moment présent, ici et maintenant, seul temps pendant lequel nous sommes attentifs à nous-mêmes.
Pour ce faire, nous devons orienter notre attention vers les différentes parties de notre corps, en commençant par le bas et en remontant jusqu’en haut tout en faisant porter notre attention sur notre respiration.
Il ne s’agit pas de forcer l’expiration on l’inspiration, mais simplement de porter attention au fait que nous inspirons et nous expirons.
Une fois tout le corps passé en revue, nous déplacerons notre attention sur nos cinq sens : la vue, le toucher, le goût, l’odorat et l’ouïe.
Le but est d’éteindre le mental afin de revenir au présent et d’accéder au silence. Cela procure une détente, car, le futur et le passé n’existant plus, toutes les tensions appelées peur et culpabilité disparaissent. Bien entendu, nous allons alors nous retrouver aux prises avec les émotions liées au problème qui nous préoccupe (tristesse et colère), et il nous faudra les vivre.
Rebondir, Daniel Dufour